في الصورة المرحومة العمراوي مغنية
كتب – العموري عبد المومن
مصحة بالناظور
بعد مغنية وسميرة من التالي؟
في 17/05/2010، مغنية العمراوي مهندسة صوناصيد أسلمت الروح إلى بارئها بإحدى المصحات بالناظور نتيجة نزيف حاد.
في 17/05/2011، قضت سميرة بشيري بنفس المصحة بالناظور نتيجة نزيف حاد.
في 17/05/2012، يا ترى من عليه الدور ليموت نتيجة نزيف حاد؟
هل تشابه الحالات هذا نابع من صدفة زمنية أم انه واقع استشرى بالناظور بشكل غير معلن؟ الشيء الذي يشكل خطرا.
مهما يكن الأمر، سيدتان في صحة جيدة ولجتا نفس المصحة ابتغاءً لمزيد من الراحة، ومزيد من السعادة، فخرجتا منها على نقالة.
الأولى، سيدة في الخمسين من عمرها تقريبا، مهندسة بصوناصيد، و أم لأربعة أطفال، دخلت المصحة بعد أن أحست ببعض الإعياء والتوعك وهي في مقر عملها. وعوض القيام بنقلها إلى مستشفى الشيخ زايد بالرباط، أو إلى فرنسا، بحكم أن المريضة كان لها نوعان من التأمين، قام الساهرون على المصحة، التي تفتقر حتى لطبيب مختص في التخدير والإنعاش، بإبقائها لخمسة أيام، لا لشيء إلا لتضخيم الفاتورة.
إن التصريحات التي تضمنتها محاضر الضابطة القضائية تفيد بأن الذي أوقف جهاز التنفس الاصطناعي، ليس إلا طالبا لم ينه بعد دراسته كطبيب.
الثانية، سيدة عمرها 31 سنة، أم لثلاثة أطفال توجهت إلى نفس المصحة من أجل ولادة عادية.
ومع ذلك، لن ترى أي واحدة منهن أطفالها مرة أخرى. كيف تحولت حالتان عاديتان إلى مأساة؟ هذا هو اللغز الذي قررت بكل عزم، عائلتا الضحيتان فكه، مدعومين بالفاعلين السياسيين و النقابيين و الجمعويين من أجل الوصول إلى الحقيقة.
المصحة اليوم متابعة قضائيا من طرف عائلة العمراوي مغنية، وكذا من طرف عائلة بشيري سميرة، ومن طرف عائلة ثالثة فضلت عدم نشر حالتها.
ولتنوير الرأي العام، فإن عائلات الضحايا سوف تقوم بنشر قصاصات بعض الصحف (الإتحاد الإشتراكي وأنوال عدد 26 يونيو1990) التي تناولت فضائح هذه المصحة.
العموري عبد المومن
0666304622
الجمعية المغربية لضحايا الأخطاء الطبية
CLINIQUE A NADOR
APRES MAGHNIA,SAMIRA, A QUI LE TOUR?
Le 17.05.2010, Maghnia EL AMRAOUI, l’ingenieur de SONASID, meurt dans une clinique à Nador, suite à une vive hémorragie.
Le 17.05.2011, Samira BACHIRI meurt dans la même clinique à Nador, suite à une vive hémorragie.
Le 17.05.2012, à qui le tour de mourir aujourd’hui, dans la même clinique suite à une vive hémorragie?
La similitude des cas, relèverait-elle du hasard du calendrier ou, plus grave, d’une réalité qui sévit à Nador et qui ne dit pas son nom?
Quoi qu’il en soit, deux femmes bien portantes sont entrées à la même clinique pour chercher plus de bien-être, plus de bonheur, en sont sorties sur des civières.
La première, la cinquantaine environ, ingénieur de profession et mère de quatre enfants, a été admise pour une fatigue et un malaise ressentis, alors qu’elle était dans son bureau. Au lieu de procéder à un transfert vers l’hôpital Cheikh Zaid à Rabat ou vers la France, puisque la patiente avait deux assurances, la clinique , qui ne dispose même pas d’un anesthésiste-réanimateur, l’ a gardée durant cinq jours pour surfacturer. Les déclarations, consignées dans les procès-verbaux de police, mentionnent que c’est un étudiant en médecine, qui a débranché le respirateur artificiel.
La seconde, âgée de 32 ans, mère de trois enfants, s’était dirigée vers la clinique pour un accouchement normal.
Pourtant ni l’une ni l’autre ne reverra ses enfants. Comment deux cas assez simples ont tourné à la tragédie? C’est le mystère que les deux familles ont décidé de percer. Soutenues par des acteurs politiques, syndicaux et associatifs , elles multiplient les efforts pour arriver à la vérité. La clinique est poursuivie aujourd’hui par la famille El Amouri Maghnia, par la famille Bachiri Samira et par une troisième famille qui ne veut pas publier son cas. Pour eclairer l’opinion publique, les familles publieront prochainement des coupures de journaux:EL Ittihad El Ichtiraqui et Anoual du 26 juin 1990, sur les scandales de cette clinique.
EL AMOURI ABDEL
Tel: 06 66 30 46 22
pour l’association marocaine
des victimes des erreurs
Médicales
Que le bon Dieu les bénisse et que leurs esprits reposent en paix … leur perte est certe très émouvantes et malhereusement les deux sont des mamans , lahisebber leurs enfants et le reste de leurs familles
Certe, c’est un destin, et que le 17/05 est le jour de leurs décés , mais au nom de Dieu ! ça reste injuste le fait que les gens sortent mourrants d’une clinique privée aprés rien qu’une visite ayant comme but juste un peu plus de bien etre , c’est meme honteux pour un medecin de perdre de tel cas… La vie d’un etre est chère, et l’avoir entre ses mains est une situation grave ! il faut sensibiliser certains medecin car certains oublie le coté humanitaire de leur travail , le nombre de patient ne représente pour eux qu’un chiffre d’affaire à gagner
je félicite vivement M.EL AMOURI ABDEL pour tous ce qu’il fait pour déclarer justice !!
je commence mon commentaire tout en adressant mes sincéres condoléances aux familles des défuntes!!! Mme “MOGHNIa” et Mme SAMIRa.
en fait l homme ne sais pas vraiment quel sentiment doit il éprouvé dans ces situations,mais certe,c pas un sentiment qui rechauffe le coeur.
personnelment,je crois que dans ces situation on doit pas considérer sa comme ” Erreur médical” mais c plutot comme “un assasinat avec prémiditation” avec CONNIVENCe de la justice.
surtout,et comme on a mensionné dans l’article…on est ici dans la présence d’une clinique qui ose s’aventurer dans des interventions sans réanimateur-anesthésiste,et dont la supervision des gestes dont le pronostic est connu est dans la main d’un simple etudiant en médecine….et jusqu’a maintent…et malheureusement….la justice n’a fait aucun pas(???).
fin baghyina nwaslou comme ça??? je c pas…lah yar7em les deux mamans bi ra7matihi lwassi3a w lah yakhoud l7A9 f li kanou sabab
vraiment sa laisse a désiré…!!!
من التالي؟ طبعا حالة وهكذا دواليك . وكأننا نتعامل مع حالة من الحالات ، مجردة من لإنسانيتها وآدميتها . ولا اعتبار ولا اكتراث لذلك ما دمنا نقول:ابنادم كتر .
إن الاهمال الذي طال مستشفانا الاقليمي والمستوصفات الاخرى التي لا طائل من ورائها من المفروض أن يوضع له حد . فكفى من هدر للنفوس البريئة التي لا يمكن لنا إلا أن نقول : إنها تدمي القلوب وتحزن نفوسا عز عليها فراق هذا الحبيب وذاك …ولا حول ولا قوة إلا بالله العلي العظيم .
soaali howa limada lam tosmona isma elmisaha hada min ha9 kol chakhs llikay la yadhaba ilayha wa3i9aban min kol mowatin laha
ليس المهم على من الدور لان الجواب….. كثيرون…. هم عليهم الدور… .وفي أي زمان ومكان..نظرا للحالة السيئة التي توجد عليها مستشفياتنا ومصحاتنا من نقص واهمال و….لكن المهم كيف نتصدى لمن لا انسانية له..عديم الشرف..مجرمون..صماصرة .. في صورة دكاترة … ولا حول ولا قوة إلا بالله العلي العظيم…رحما الله الفقيدتين .
L’erreur médicale n’est pas définie avec exactitude. Nous travaillons encore avec le code des contrats et obligations.
La définition que le législateur marocain retient est la suivante” il y a erreur quand le médecin n’a pas fait ce qu’il fallait faire ou qu’il a fait ce qu’il ne fallait pas faire.”
Nous ne défendons pas seulement les intérêts et droits des médecins nous défendons aussi les droits des patients . c’est pour cela que le ministère doit se pencher sur ce dossier et poursuivre le médecin. Ce n’estpas à la famille de démontrer l’erreur, elle ne le pourra pas. L’Ordre National des médecins se basent sur le rapport de l’Ordre régional des médecins qui se base à son tour sur le rapport présenté par deux médecins ( la commission) qui sont parfois liés d’amitié avec le médecin inculpé.
c’est au ministère de se charger de l’enquête en confiant le rapport à une commission extra-régionale ( même si les frais doivent être réglés par la famille de la défunte).
En tant que syndicaliste , je suis ce dossier depuis deux ans et j’avoue que je suis perplexe quant à la suite qu’il lui a été donnée. Depuis deux ans la famille tourne en rond, et elle est toujours au point de départ.